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L’IA au service des métiers, pas en remplacement!

  • asmae09
  • 4 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 23 oct.

IA au service des métiers

Ces dernières semaines, une étude publiée par Microsoft a fait couler beaucoup d’encre. Certains titres alarmistes laissaient entendre que des professions comme les traducteurs ou les historiens risquaient d’être remplacées par l’intelligence artificielle. En réalité, cette lecture est biaisée : l’étude ne parlait pas de disparition d’emplois, mais de l’usage que les professionnels font de l’IA dans leurs tâches quotidiennes.


L’IA: un outil qui transforme sans effacer


Concrètement, les chercheurs ont analysé plus de 200 000 conversations anonymisées entre utilisateurs et Bing Copilot, qu’ils ont croisées avec la base de données O*NET afin d'attribuer à chaque profession un « score d’applicabilité de l’IA »(arXiv, 2025), c’est-à-dire mesurer dans quelle mesure certaines tâches peuvent être facilitées par l’IA. Résultat: des métiers comme traducteur ou historien apparaissent en haut du classement, non pas parce qu’ils seraient menacés, mais parce que les utilisateurs sollicitent souvent Copilot pour des traductions rapides ou des vérifications de faits. Or, ces professions reposent sur bien plus que cela: sens du contexte, nuance, expertise… des dimensions que l’IA ne peut remplacer.


Quand l’IA complète l’expertise humaine


Face aux interprétations erronées, Microsoft a rapidement précisé que son étude n’avait jamais pour but de prédire des suppressions d’emplois. Elle doit plutôt être lue comme une cartographie des opportunités de collaboration entre humains et IA. Les résultats montrent que les usages les plus fréquents de l’IA concernent la recherche d’informations, la rédaction, le conseil et l’enseignement. Autant d’activités où l’IA peut être une aide précieuse, mais où l’essentiel de la valeur repose encore – et surtout – sur l’humain : jugement critique, créativité et capacité d’analyse.


Préparer les talents à travailler avec l’IA


Pour les RH et les managers, l’enseignement est clair: il ne s’agit pas de craindre l’IA, mais d’apprendre à l’intégrer intelligemment. Cela passe par :


  • le reskilling et l’upskilling, afin de doter les collaborateurs des compétences nécessaires pour exploiter ces outils ;

  • la valorisation de la dimension humaine : accompagnement, culture d’entreprise, stratégie de rétention ;

  • une vigilance sur les questions d’éthique, de transparence et de non-discrimination, notamment dans le recrutement où l’IA est de plus en plus présente.


Conclusion: l’IA, un allié pour demain


Cette étude le rappelle avec force : applicabilité ne veut pas dire remplacement. L’IA est un partenaire puissant, mais complémentaire. Les organisations qui sauront adopter une approche équilibrée – en mettant l’accent sur la collaboration entre l’humain et la machine – seront celles qui tireront pleinement parti de l’IA tout en renforçant le rôle central de l’expertise humaine.



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